Portrait(s)

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Durant mes études, je me passionne pour la danse contemporaine.

Spectatrice assidue, enthousiasmée par la vitalité et l’audace de cet art, j’observe les étapes, les mues du processus d’où émerge une création. Je m’émerveille de la manière dont chaque artiste invente son propre alphabet. J’obtiens un Master en gestion de projets culturels. Durant quinze ans, j’accompagne des chorégraphes, des metteurs en scène et des créateurs novateurs et hybrides, en tant qu’administratrice et responsable de tournées. 

J’écris pour célébrer la clarté intérieure.

Cahiers intimes, correspondances et poèmes essaiment autour de moi depuis mon plus jeune âge… Plus tard, je me forme à l’autolouange et je découvre ainsi la puissance de la parole proclamée, quand elle se met au service de la célébration. J’y puise la structure pour mettre ma sensibilité au service des autres. C’est en préparant un cercle de femmes que je crée mes premiers « Portraits en Majesté ». Depuis, j’ai ouvert mon activité à tous, hommes et femmes, dans une perspective à la fois thérapeutique et rituelle. Ma pratique se situe dans la tradition du kasàlà contemporain, hérité de la tradition orale africaine et nourri du concept d’ubuntu (« l’art d’être humain »). 

L’astrologie est ma carte pour explorer les territoires intimes.

Je plonge à l’âge de 11 ans avec passion dans l’astrologie. D’abord autodidacte, je me mets à pied d’œuvre grâce à Julie Gorse. J’étaye ensuite mon approche auprès d’astrologues contemporains, comme Christine Gonze-Conrad et Eric Berrut, enseignants et auteurs auprès de qui je trouve, encore aujourd’hui, à me nourrir et à m’inspirer. L’astrologie que je pratique est enrichie des apports de la psychologie et de la mythologie. J’y apporte deux spécificités : mon émerveillement face au mystère irréductible de l’autre et le désir d’aider chacun, grâce à cet outil, à vivre en lui la dimension d’infini.

La psychologie analytique, transpersonnelle et le chamanisme ont profondément renouvelé ma relation à moi-même et au monde.

Depuis ma rencontre avec des indiens Ashàninka, puis avec des guérisseurs formés dans la tradition Shipibo, j’inscris régulièrement dans ma vie des purges et des diètes. Ce sont des temps de nettoyage physique, émotionnel et énergétique qui se vivent en contact étroit avec la nature. Ces pratiques m’ont permis d’affiner mon écoute et de préciser une posture d’accompagnante qui intègre pleinement la dimension du corps. Elles sont le terreau de ma reliance aux arbres, aux plantes et à l’Esprit qui souffle en tout être vivant.

Photo : Camoun_A